jeudi 29 décembre 2011

terrain de je


En février 2011, je finissais mon année et demi d’études à « l’école de la mode », comme la nomme ma petite nièce de 7 ans. Presqu’un an après, je suis nostalgique, j’y pense encore comme une parenthèse enchantée. Et pourtant, ça a été un an et demi de travail acharné, de remises en question, de doutes, de larmes parfois, mais aussi de découvertes, d’exaltation, de moments partagés, de confiance retrouvée.

J’ai vécu cette école comme un retour à l’enfance, un espace protégé, privilégié, pour apprendre, pour se construire, un grand terrain de jeu, un espace d’expérimentation.
Etait-ce le fait qu’on n’était pas noté (ou plutôt que nos notes ne nous étaient pas communiquées) qui faisait que je me sentais libre d’essayer, de tenter, de proposer. Que je me sentais en sécurité aussi, protégée, comme si ce qu’il se passait ici n’aurait pas de conséquences sur la vraie vie. Ici nous étions autorisés à tester nos idées, se lâcher, dépasser nos limites.

Bien sûr cette vision est un peu utopique, il y avait bien des passerelles avec la vie réelle. Les intervenants étaient pour la plupart des professionnels de la mode et les étudiants gravitent également autour de cet univers.
Alors pourquoi je n'essaierai pas de prolonger cet état d’esprit de liberté, d’expérimentation et de découverte dans ma vie professionnelle aujourd'hui ?

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