Je ne suis pas particulièrement fan du style de cette marque mais
j’adore depuis quelques saisons les images de leurs pub aux accents fifties /
sixties, shootées par une photographe dont j’apprécie l’univers, Venetia Scott.
Pourtant, la sophistication et l’aspect léché de ces photos contrastent
avec le style naturel et spontané de la photographe anglaise, mais je suis
sensible à l’esthétique des décors emblématiques des années 60 dans lesquels
elle shoote les campagnes.
La collaboration entre la marque de Serge Kafinger et Venetia Scott a
débuté pour la campagne printemps été 2011 qui met en scène la femme Paule Ka, sophistiquée
et glamour, dans une luxueuse villa de Palm Springs à l’architecture inspirée du
Bauhaus, typique des années 50.
Elle se poursuit pour l’hiver 2011, où on voit évoluer cette héroïne
dans les salons du luxueux hôtel Carlyle à New York à la décoration surannée.
J’ai moins aimé cette série, je trouve que le décor de l’hôtel, trop
présent, étouffe le mannequin et les vêtements.
Pour cet été 2012, c’est sur la côte Pacifique du Mexique, à Acapulco, qu’elle
est en villégiature, pour nous permettre d’apprécier le décor du légendaire hôtel
Boca Chica, vestige de cette station balnéaire prisée par la jet-set dans les
années 60.
Enfin, dernier opus de cette saga, avec l’hiver 2012 shooté dans le
mythique aéroport désaffecté de Berlin-Tempelhof véritable bijou de l’architecture
des années 50.
Ce sont des lieux de passage porteurs d'une charge émotionnelle forte, souvent l'espoir d’un ailleurs enchanté. Mais ils peuvent parfois être des espaces anonymes où on erre, désabusé, les mauvais jours de voyages ou lors d’interminables escales.