mercredi 17 décembre 2014

Tendances photo : la photographie culinaire

Aujourd’hui j’avais envie de vous parler des tendances en photographie culinaire.

Le domaine culinaire bouge, on le voit bien à travers les émissions télé qui se multiplient, la starification de chefs ou le lancement de magazines culinaires ultra pointus comme Yam ou Beef.

Parallèlement à ça, on voit fleurir sur les réseaux  sociaux des photos très abouties faites par des personnes comme vous et moi qui font de leurs plats de véritables natures mortes en se réappropriant les codes de l’iconographie culinaire et en jouant avec les bons filtres Instagram.

L'étourdissant compte Instagram " Symmetry Breakfast" aux 113.000 abonnés (!)  d'un couple anglais qui partage tous les jours la photo de de son petit déjeuner





            
Et j’aime bien cette tendance, je trouve qu’elle redonne du temps à la cuisine.
Vous savez, maintenant on aime que nos repas soient prêts en un quart d’heure maxi alors qu’à l’époque de nos grands parents les plats mettaient des heures  à mijoter.
Alors même si le fait de photographier son assiette ne va pas changer notre manière de cuisiner et même si on se contente d’immortaliser des petits biscuits devant une tasse de thé, le fait de prendre le temps de soigner les détails, de penser la présentation, de choisir le bon angle de prise de vue, c’est une façon de ré-accorder du temps à ce qu’on mange !
Et puis je vous garantis qu’une fois que vous avez attrapé le virus de photographier vos plats, vous ne pensez plus vos repas de la même façon et vous vous surprenez à imaginer vos menus en fonction du potentiel photogénique de chaque aliment ;)

J’ai repéré 4 grands styles de photographie culinaire que je qualifierai de « profane ». Je vais parler ici de tendances qu’on voit sur internet, dans les blogs et les réseaux sociaux, pas de plats de grands chefs.

C’est assez dense, je ne voudrais pas frôler l’indigestion, alors je vais scinder le post en deux parties.
Aujourd’hui je vous parlerai de la tendance Twee et de la tendance Néo Rustique.


Bienvenue chez les Twee !
Twee pour « sweet » en anglais, prononcé par un petit enfant, désigne une culture émergente qui valorise la sensibilité, l'excessivement délicat et le mignon. Les Twee aiment les cupcakes, les adorables petits chats, les couleurs pastelles, partagent des valeurs de bienveillance, d’amour et de tolérance et leur esthétique est précieuse à la manière des films de Wes Anderson.

Instagram Amélia Nymphéa

Les photos "Twee" sont surexposées, les couleurs sont éclatantes, vitaminées et présentent une profusion de plats comme une poignée de confettis multicolores lancées sur une table de fête.
Ce sont des photos qui respirent la bonne humeur, la convivialité, le côté bon enfant. Un joyeux désordre (très organisé) qui célèbre la gourmandise et la générosité.

Instagram The other art of living  et  Swaaannn

Les plats mis en avant sont souvent régressifs, bio ou gluten free : goûter, brunch ou petit en-cas. Ce sont rarement de gros dîners.
La vaisselle est fraîche, colorée. Une vraie dînette de poupées !

Instagram Laura Peach et Maloubibi








      
          
Le Néo Rustique c'est chic !
La tendance Néo Rustique a plusieurs sources d’inspiration. Elle est liée d’une part, en réaction à tous les scandales alimentaires, à une volonté de mieux se nourrir, de respecter les aliments de saison, de faire soit-même plutôt que d’acheter des plats cuisinés bourrés d’additifs suspects. C’est aussi une forme de retour aux sources, l'éloge de la nature, du rural, la nostalgie de la cuisine de nos grands-mères qu’on a pourtant, il y a un temps, rejeté.

D'autre part ces photos s’inspirent des natures mortes des peintres flamands du XVIIe siècle représentant des tables où  s’entremêlent victuailles, vaisselle, animaux, dans une opulence débordante.

Nature morte aux oiseaux - peinture Flamande, école du Nord

A l’image de ces peintures, les photos de la tendance Néo Rustique saisissent de grandes compositions de vivres - fruits, légumes, viandes - présentées de façon simple au retour du marché, à peine déballées ou cuisinées dans un grand plat familial. Tout est posé de façon faussement négligé mais ne vous y trompez pas, la composition est très travaillée.

Instagram Café Mode    &    Instagram MrPineappleseed

        

Ces photos valorisent la tradition, les ingrédients de qualité, souvent des légumes ou des viandes oubliées.  Elles mettent en scène des matériaux bruts, anciens, authentiques, comme le bois veiné d’une vieille table de cuisine marquée par les traces du temps.
Les couleurs sont riches, sombres : des bruns, des pourpres, des terres de sienne. La lumière est très travaillée et joue le rôle de révélateur.

Les Néo Rustiques sont souvent des bobos-écolos-bios et leur chef de fil pourrait être Mimi Thorisson avec son fameux blog Manger.

Instagram Matt75010 et Mimi Thorisson



     
Voilà, je vous donne rdv très vite pour les deux autres tendances !

lundi 8 décembre 2014

Fonelle, la mode et moi

défilé Christine Phung PE2015
Le blog de Fonelle reprend ses quartiers et redevient quotidien ! Ça, c’est la bonne nouvelle de la fin de l’année.
Ce blog, les rencontres IRL de la « horde des adorées » me rappellent tellement un temps passé !
Il y a 4 ans….

Il y a 4 ans je buvais la mode sur les bancs de l’IFM, je m’imprégnais d’images de défilés les yeux rivés sur mon PC,  je saisissais les chassés-croisés de directeurs artistiques suspendue à mon fil Twitter, je rêvais la grâce d’une couleur passée sur le blog de Fonelle ou le mélange d’audacieux imprimés sur celui de Garance Doré.

Il y a 4 ans ces moments m’exaltaient, créaient des bulles d’allégresse, ouvraient grand des fenêtres dans mon quotidien, me faisaient vibrer.

Et puis le temps est passé, la machine de la mode s’est emballée, les défilés se sont multipliés, internet n’a cessé de déverser toujours plus d’images et d’actualités, les blogs ont perdu leur spontanéité, les magazines sont largués et moi je me suis un peu lassée.

La mode ne me fait plus cet effet. Fini l’excitation d’une découverte, l’euphorie d’un défilé, Garance Doré ne me fait plus rêver.

Alors j’ai été me consoler ailleurs, j’ai été chercher des émotions dans le design, la décoration, la cuisine, des univers encore un peu préservés.
Mais ce n’est pas vraiment pareil, je me sens moins transportée et je reste un peu nostalgique de cette période privilégiée où tout semblait connecter.

Mais Fonelle est revenue, elle qui sait si bien parler de la mode sans la montrer. Alors je peux rêver que la magie va opérer, que la mode va à nouveau me toucher...

lundi 3 novembre 2014

L'incontournable Granola !


Encore une recette ! C’est la faute d’Instagram, où défilent des photos de plats mis en scène de façon incroyable, qui me donne l'envie de prendre le temps de préparer des petits plats et de les imaginer en images.

Et puis dans ma culture, les plats sont des messages d’amour pudiques qu’on offre à défaut de dire les choses. Ça correspond bien à mon état d’esprit du moment.

Alors voici ma recette de l’incontournable Granola. Je ne me lasse pas d’en manger sur du fromage blanc, avec de la compote de pommes ou des fruits frais de saison.

Préchauffer le four à 150°C chaleur tournante.
Verser 200g de flocons d’avoine dans un saladier.
Ajouter 1 cuillère à soupe d’huile de noisette, une demie cuillère à café de vanille liquide, 2 cuillères à soupe de miel et 2 cuillères à soupe de sirop d’érable. Mélanger.
Ajouter ensuite 50g d’amandes, noisettes concassées et de graines de courge, une pincée de fleur de sel et mélanger encore une fois.
Verser le mélange sur une plaque de cuisson et enfourner pour 10 minutes.
Sortir la plaque du four, mélanger et enfourner pour de nouveau 10 minutes.
Le mélange doit être joliment doré, si ce n’est pas le cas, remettre à cuire encore 5 minutes.
Laisser complètement refroidir pour que ce soit croustillant.
Quand c’est froid, vous pouvez rajouter des fruits secs ou des pépites de chocolat et conserver le tout dans un bocal fermé.

Si vous aimez le Granola très sucré, n'hésitez pas à doubler les doses de miel et de sirop d’érable.



samedi 11 octobre 2014

Le cas du Mug Cake ou Gâteau au chocolat minute


Non, ne fuyez pas, mon blog n’est pas en train de muer en blog de cuisine !
C’est juste que quand le temps se refroidit, quand la lumière baisse et que les journées s’écourtent, j’aime bien rester chez moi, allumer des bougies et, calée entre deux gros coussins, explorer mes internets préférés.

C’est souvent à ce moment là, que j’entends l’appel du sucré et du chocolat : dans ma tête, une petite voix insistante commence à répéter inlassablement « Gâââteaux, gââateaux ! »

Et là, impossible de lutter, je n’ai plus qu’une obsession : mettre la main sur un paquet de biscuits au chocolat. Le truc, c’est que la plupart du temps, je n’ai rien chez moi (c’est la meilleure tactique que j’ai trouvé pour ne pas grignoter toute la journée) et pas non plus envie de sortir affronter l’automne pour m’acheter quelque chose.

Alors j’ai trouvé la parade imparable, l’arme fatale : le gâteau au chocolat minute !
Ce gâteau coche toutes mes cases :
Il est au chocolat.
Il est ultra rapide à faire : c’est d’ailleurs le seul gâteau dont on met plus de temps à déguster qu’à préparer.
Il n’y a aucune vaisselle à faire : oui je sais, ce n’est pas très politiquement correct de dire ça mais je déteste faire la vaisselle (oh j’ai une excuse ! Ça abîme mon vernis à ongles J)

Ce gâteau est indécent : bien compact, bien chocolaté, comme je les aime !

Voici la recette pour une personne :
Il vous faut 40g de chocolat pâtissier, 40g de beurre, une cuillère à café de Rhum, 20g de sucre, 1 œuf, 20g de farine.

Mettez dans un mug le chocolat en morceaux et le beurre et faites fondre aux micro-ondes pendant 40 secondes puis mélangez à la fourchette.
Ajoutez tous les autres ingrédients un par un, dans l’ordre et mélangez  à chaque fois.
Mettez au four à micro-ondes, chaleur maximale, pendant 1 minute et c’est prêt !
Attention de ne pas vous brûler, c’est très chaud !


Bon maintenant je suis sûre que vous me détestez J

mardi 16 septembre 2014

Une jolie rencontre


J’ai d’abord connu Isis au hasard de mes errances sur le net.
Elle tient un blog sur les quadras qui ressemble aux discussions qu’on peut avoir avec sa meilleure amie. Elle y parle de mode, de mecs, de boulot, de ses rêves, de ses espoirs…
J’ai tout de suite aimé la simplicité de son ton, sa spontanéité et son brin de folie ! Son blog est vite devenu mon rendez-vous quotidien de bonne humeur !

Et puis un jour on s’est rencontrées « dans la vraie vie » et ces impressions se sont confirmées. J’ai découvert une personnalité attachante, directe, sans fard ni blabla.

Isis aime parler des autres. Les rencontres, les échanges, je crois que c’est son moteur dans la vie. Alors quand elle m’a proposé de publier un texte sur son blog, j’ai eu envie d’aborder un sujet qui me tient à cœur mais que je n’ai jamais osé évoquer ici.

Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse le découvrir là.

lundi 1 septembre 2014

5 bonnes raisons d’aller aux Rencontres de la photographie d’Arles

Cet été, je suis allée quelques jours à Arles pour les Rencontres de la photographie.
C’est la deuxième année que j’y allais et c'est toujours le même ravissement. Quel bonheur de passer quelques jours au rythme d’une petite ville du sud (ce qui inclut obligatoirement des siestes et un verre de rosé ;-) tout en visitant tranquillement des expositions inspirantes dans des lieux chargés d’histoire !
Voici 5 bonnes raisons d’y aller.

La ville
Arles est à seulement 3h30 de TGV de Paris, la distance idéale pour s’échapper un petit week-end.
La ville en elle-même ne manque pas d’intérêt : son centre est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, on y trouve des monuments construits à l’époque Romaine comme le théâtre antique ou les arènes.
Sur place, il y a plein de petits hôtels de charme à tous les prix. La ville est très petite, quel que soit l’endroit où se situe votre hôtel, vous serez à moins de dix minutes à pieds du centre ville, c'est très pratique.
Et pour les fans de déco, il y a l’hôtel du Cloitre décoré par India Mahdavi (qu’on peut aussi visiter à défaut d’y séjourner) dont les prix ne sont pas excessifs. J’en parle ici, c’est un havre de paix et de raffinement.


La vie
Est-ce que j’ai vraiment besoin de vous décrire la vie dans la langueur d’une petite ville de Provence ? Entre se perdre dans le dédalle de ruelles ombragées qui longent le Rhône, s’attarder aux terrasses des nombreux petits restaurants, se laisser bercer par le son des grillons et visiter les lieux et les monuments, on ralentit, on déconnecte très vite et on ressent une vraie douceur de vivre. 

L’organisation des expositions
Ce qui m’a tout de suite plu dans les Rencontres de la photographie c’est l’organisation : comme il y a plus de 50 expositions à travers la ville, il n’y a aucune attente nulle part, aucune bousculade, tout est très fluide ! On a vraiment le plaisir d’aller librement d’une exposition à une autre comme bon nous semble. C’est très appréciable !

Au niveau des tarifs, c’est très raisonnable. Il existe un forfait toutes expositions à 36€ ou on peut payer chaque visite 3,50€.
Mais attention, bon plan mentionné nulle part : deux visites guidées sont proposées tous les jours et ces visites ainsi que l’entrée aux expositions sont étonnamment gratuits ! De cette façon, vous avez accès à toutes les expositions sans payer. Les horaires et lieux de rdv de ces visites guidées sont affichés aux espaces billetterie. Il n'y a aucune inscription, c'est on ne peut plus simple !

Eglise des Trinitaires
Les lieux d’exposition
Les expositions se déroulent dans les lieux publics de la ville : bâtiments municipaux, églises, chapelles, mais aussi dans d’autres sites surprenants comme les anciens ateliers de la SNCF, une friche industrielle un peu à l’écart de la ville, qui me saisit à chaque fois par la force qu’il se dégage de la grandeur du lieu.
Toute la magie et la beauté de ces Rencontres ce sont ces accrochages qui dialoguent avec le patrimoine historique et industriel de la ville ! Croyez-moi, le fait de contempler des œuvres dans ces lieux « habités » décuple le plaisir de la découverte.  


Anciens ateliers SNCF

Cette année, des expositions avaient lieu pour la première fois dans les anciens locaux du Crédit Agricole, le « Bureau des Lices ». Les bureaux défraichis étaient plongés dans le noir  pour ne pas que l’environnement ne pèse trop sur la lecture des œuvres. La visite s’apparentait à un lent cheminement dans un labyrinthe de couloirs sombres où, muni  d’une lampe, chacun éclaire lui-même les œuvres qu’il souhaite voir. C’était une vraie expérience !

Les artistes exposés
Il y a en pour tous les goûts : à la fois des valeurs sures (comme Araki, David Bailay ou Richard Avedon cette année), des photographes moins connus (comme l’acteur français Vincent Perez) et des débutants.
Et tout type de photo : reportage, mode, publicitaire, artistique…

Pour ma part j’ai adoré :

  • Les obsessions des artistes présentés dans la Collection Walter. J’ai particulièrement aimé observer « en vrai » les clichés dérangeants du japonais Araki (Espace Van Gogh)
  • L’impertinence et la fraicheur des deux jeunes artistes français Mazaccio & Drowilal qui questionnent le concept de « L’instant décisif » en photographie cher à Henri Cartier Bresson (Cloître Saint-Trophime)
  • L’imaginaire facétieux et surréaliste du photographe espagnol Chema Madoz (Magasin électrique)
  • Les compositions déroutantes sur la mémoire des lieux de l’israélienne Ilit Azoulay, un des Prix découverte (Atelier de chaudronnerie)
Chema Madoz et Araki

Voilà, j’espère que je vous aurai donné envie d’y aller l’année prochaine ou pourquoi pas, un week-end de septembre.
Et ce n'est pas nécessaire de s’y connaître en photographie, allez-voir ce qui vous attire ! Poussez les portes, découvrez un univers, une démarche et laissez-vous emporter par la magie du lieu et les émotions que cela vous inspire !

Les Rencontres Internationales de la photographie à Arles, jusqu’au 21 septembre 2014.

mercredi 27 août 2014

Mes 3 comptes Instagram de l'été

Cet été, loin de mon écran d’ordinateur, un de mes passe-temps favori était de suivre les aventures des personnes auxquelles je suis abonnée sur Instagram. Moi qui n’ai jamais été attirée par les journaux people, je me découvre une curiosité pour la vie d’autres que je ne connais pas, des anonymes influents, dont certains ne s’expriment d’ailleurs qu’à travers Instagram.

Les 3 comptes que j’aimerai vous faire découvrir sont ceux de femmes qui ont pour point commun de mettre en scène et célébrer la beauté de leur quotidien ! Polyvalentes et hyper créatives, ce sont de vraies esthètes, un peu des « Dandy » du 21ème siècle.
Baudelaire disait que « Le Dandy doit aspirer à être sublime sans interruption, il doit vivre et dormir devant un miroir » (« Mon cœur mis à nu », journal intime - 1887).
Et bien c’est l’impression que je ressens quand je m’attarde sur ces comptes. Tout, dans la vie de ces femmes, semble beau, léché, comme si elles incarnaient un « art de vivre ». Certaines postent plusieurs fois par jour et chaque photo, chaque détail est valorisé, impeccablement présenté. C’est une esthétisation d’elles-mêmes et de leur quotidien.


Le premier compte est celui de Carine, Carineca67.
Cette fille me fascine tant sa vie sur Instagram semble parfaite. Je la soupçonne d’être la petite sœur de Brie Van de Kamp si vous voyez ce que je veux dire : jolie maison, habillée avec soin, des talents de cuisinière et des photos qu’on verrait bien dans les pages de magazines de décoration !
Son style est graphique, épuré et joue avec les contrastes de couleurs et de formes. Ses images sont de vraies compositions, calibrées, millimétrées et intègrent toujours un accessoire tendance ou un joli bouquet de fleurs. Ses plats m’ont souvent inspirés et ses desserts m’ont fait rêver tout l’été !

 
Le deuxième compte est celui de Sophie Trem, The Other Art of living.
Sophie est l’auteure du blog du même nom, consultante freelance dans la mode et maman. Sa philosophie qu’elle affiche sur son compte Instagram est « mieux vivre, le bonheur est ma religion, pensée positive »
J’aime ses photos, dans un tout autre genre, plus brutes, plus naturelles, même si elles restent très travaillées. Son univers bohême, son état d’esprit positif et son mode de vie sain sont très inspirants.




 
Et enfin, bienvenue dans le monde merveilleux des Nimphea. Amélia et son mari Paul (qui a son propre compte PaulNimphea) sont un couple fascinant qui semble tout droit sorti d’un film de Jacques Demy.
Ils sont décorateurs, organisateurs d'évènements, créateurs de bijoux. Ils sont beaux, ils s’aiment, travaillent ensemble et sont passionnés par ce qu’ils font.
Leur univers est féminin, très reconnaissable par ses couleurs à la fois douces et vitaminées. Leurs photos sont de véritables mises en scène ou rien n’est laissé au hasard. Chez eux, même un pic-nic improvisé se transforme en une composition gourmande et colorée !


Et vous ? Avez-vous des comptes Instagram préférés ?

lundi 28 juillet 2014

Vous avez un nouveau message !


Plus de deux mois que je n’ai pas posté !
Le fait est que je travaille sur un nouveau projet qui me prend toute mon énergie, toute mon attention, mes idées, ma créativité…
Comme les vacances approchent, je relâche un peu la pression et ça me donne l’occasion de vous parler d’un petit truc qui m’accompagne dans ce projet et qui me permet de rester confiante et positive dans ce que j’entreprends : les « Notes de l’Univers ».

«Quand tu veux quelque chose, tout l'Univers conspire à te permettre de réaliser ton désir» révélait Paulo Coelho dans L'Alchimiste. Et bien, c’est un peu l'idée de ces Notes.

Il s’agit de courts messages inspirants, libérateurs, positifs en provenance de « l’Univers » qu’on reçoit par mail tous les jours après s’être inscrit sur le site tut.com et avoir renseigné deux objectifs qu’on souhaite atteindre.
 
 
Plus de 600.000 personnes sont abonnées à ce site (que j'ai connu par un voyageur Hawaïen à l’autre bout du monde) fondé par Mike Dooley, un ancien consultant américain devenu auteur et conférencier sur le pouvoir de notre pensée et ses possibilités infinies. Son mantra est « thoughts become things ».

Bon je sais, ça sonne un peu « gourou pipo du développement personnel » mais qu’importe le personnage ! Je ne lirai surement pas ses livres, mais ses quelques lignes inspirantes dans ma boîte mail tous les matins sont mon shoot quotidien de confiance et d’énergie positive.

Certains jours, le message que je reçois est un petit miracle ! Il fait vraiment écho à mes préoccupations, à mes freins, à mes questionnements et représente exactement l’encouragement dont j’ai besoin pour me permettre de ne pas me laisser enfermer dans mes pensées. Souvent ce message m’accompagne plusieurs jours, me fait rêver et me donne l’envie ou la folie de transformer ce rêve en réalité.

D’autres fois les phrases sont tellement alambiquées et obscures qu’elles ne m’évoquent rien et je passe mon chemin sans y prêter plus d’attention.

Je vous laisse découvrir quelques Notes qui m’ont particulièrement parlée et vous souhaite un bel été (et peut-être que je reviendrai :-) !

dimanche 25 mai 2014

Bill Viola, sculpteur de temps

© Bill Viola Ascension Bill Viola Studio, Long Beach, Etats-Unis Photo Kira Perov

Je me suis retrouvée au Grand Palais ce jour là avec l’envie de m’immerger dans une exposition pour m’échapper de mon quotidien. Trop de queue pour Monumenta ou Robert Mapplethorpe, restait Bill Viola que je ne connaissais pas.

Dès l'entrée, on est baigné dans une atmosphère étrange : un dédale de salles plongées dans le noir, des vidéos, rien que des vidéos, des installations de toutes sortes d’où défilent en boucle des films au ralenti qui questionnent la vie, la mort, le temps qui passe.
Des sons sourds qui s’échappent comme des chuchotements, inquiétants, enveloppants.
L’obscurité qui isole et offre un rapport à l’œuvre presque exclusif.

Et ce même principe : les images s’égrènent lentement pendant de longues minutes où les yeux rivés sur l’écran on tente de saisir le moindre changement. Puis soudain, une accélération et tout se transforme subitement, subtilement, sans qu’on y ait prêté attention. Peut-être est-ce la façon de Bill Viola de nous pousser à ralentir, à observer, à prendre le temps que notre époque ne prend plus ?

Alors on calme son impatiente, on se cale sur le rythme des vidéos, et les minutes commencent à s’oublier, à s’allonger, à s’arrêter. La sensation de percevoir le monde de loin, plongé dans un univers onirique ou dans un état quasi méditatif.

Une visite comme une expérience sensorielle, un parcours introspectif qui repose, apaise et fait du bien.
Claustrophobes et personnes speed s’abstenir.

Bio expresse :
  • Artiste américain né à New York, âgé de 63 ans.
  • Étudie l’art plastique à l’Université de Syracuse à New York, puis s'intéresse rapidement à la musique électronique.
  • Sa fascination pour le son le pousse à intégrer la section expérimentale tournée vers les arts visuels. Il y découvre l’art vidéo qui lui permet, au-delà de l’aspect pratique, de nourrir une réflexion sur le lien existant entre le son et l’image.
  • En 1972, il commence à mettre en place des installations vidéo et participe à cette effervescence qui entoure ce nouvel art dans des manifestations avec des artistes comme Nam June Paik, Bruce Nauman, Richard Serra.
  • Traversé par un questionnement existentiel omniprésent depuis un accident dans son enfance où il manque de se noyer, il entame, vers le milieu des années 1970, une quête spirituelle qui le mène au Japon chez un maître zen ou dans le nord de l’Inde dans des monastères bouddhistes.
  • Dans ses réalisations, Bill Viola tente, à travers une démarche intimiste, d'explorent l'espace-temps et d'exprimer son cheminement émotionnel et spirituel.
  • Sa signature est l'usage récurent du slow motion
  • Considéré aujourd’hui comme l’un des pionniers de cet art, il est probablement celui qui a été le plus loin dans l’expérimentation du genre.

Bill Viola au Grand Palais jusqu’au 21 juillet 2014
L’exposition réunit plus de vingt œuvres (qui durent de 7 à 35 minutes) depuis ses débuts jusqu'aujourd’hui.


mardi 13 mai 2014

Paroles de femmes

crédit photo Maï Hua - SuperByTimaï

On trouve parfois sur les blogs de sublimes choses, des femmes qui parlent de sensibilité simplement, sans fausse pudeur, avec beaucoup de douceur et de candeur.
Si j'ai envie de vous faire découvrir ces deux blogs aujourd'hui, c'est que je pense que la parole de ces femmes est importante, compte dans notre société et qu'elle contribue à transformer positivement le regard des femmes sur elles-mêmes. D'avantage, peut-être, que les magazines parce qu'elle est incarnée par des filles "normales". 

Le premier blog est celui de Mina, une bloggeuse algérienne, une belle notoriété dans son pays, une jolie rencontre il y a quelques années, un vrai coup de cœur !
Sur son blog "Jeune Vie Algéroise" elle partage avec beaucoup de recul et d’autodérision, pêle-mêle des petits moments de son quotidien et des sujets plus sérieux. Cette fille a un talent fou, j’aime son ton parfois drôle et incisif quand elle décrit la société algérienne, parfois mélancolique et poétique quand elle fait parler les silences.
Nul besoin de partager sa culture pour se sentir concernée, derrière ses petites anecdotes ou ses prises de position, c'est d'elle qu'elle nous parle, de ses rêves, de sa quête. Ses phrases, au-delà de leur sens et au-delà des mots, viennent directement percuter nos émotions.

Voici un extrait d’un de ses derniers posts, vous pouvez le lire intégralement ici.
« La nuit des contes finie, on a marché doucement dans la grande rue presque vide. On a eu peur de voir des rats par terre, on les a craint en fixant le bord du trottoir. Puis on a décidé que c’était bête et qu’il valait mieux lever la tête au ciel.
Y a rien qui ronge ou qui rampe en haut, que des choses qui volent et qui filent. Et des anges, et des anges.
Et la vie qui glisse. »

Le deuxième blog qui me touche est celui de la célèbre bloggeuse parisienne Maï, color designer de son métier, auteure du blog "Super By Timaï". Je vous avais déjà parlé d’elle ici. Elle partage sur le net sa conception de la beauté qu’elle voit partout. Pas une beauté classique et maîtrisée, mais une beauté faite de singularité, de tâtonnements, de grâce, de féminité, de différence, d'ouverture et de partage.
Cette fille dégage une joie de vivre et une bienveillance incroyable ! Elle a un don, celui de savoir toucher ses lecteurs par ses mots, sa façon de parler de choses toutes simples qu'on a tendance à taire et d'inspirer une grande vague d'amour et une empathie immédiate.

Dans ce post qui date d’hier, j’aime sa jolie définition des larmes de joie.
« Alors, pourquoi les émotions, même heureuses, font elles pleurer? Pourquoi on rit pas? Tout simplement. Est ce forcément un chagrin? Un chagrin qui aurait trouvé le moyen de s’exprimer? Grâce à un peu de beauté justement? C’est peut être ça une émotion, un chagrin qui devient beau? »

lundi 5 mai 2014

La vie rêvée de l'instagrameuse

photos trouvées sur Instagram


Elle vit à Paris ou dans une grande ville #frenchgirl

Chez elle, on trouve quelques meubles design et une bougie Dyptique #style #instahome

Le matin, elle prend son petit déjeuner avec une fleur, c’est poétique #instamorning #beautiful
 
Elle porte des tee-shirts à message et tous les jours, elle photographie ses pieds #fromwhereistand #ootd

Isabel, Céline et Sézane sont ses meilleures amies #instafashion

Le matin, elle a un rendez-vous dans un café hyper tendance ou alors elle va se balader le long du canal St Martin à la recherche de rues pour se photographier  #perfect #moment

Puis elle rejoint une copine dans un nouveau resto et ensemble, elles prennent en photo leur plat et surtout le dessert #instafood #yum

Parfois elle commande un café crème avec de jolis dessins dessus. En ce moment c’est plutôt un smoothy parce que c’est detox ! #heathyfood #detox

L’après midi elle va à une expo ou bien elle fait du shopping. De retour chez elle, elle souhaite la bienvenue à son nouvel achat et le photographie #instagood

Le soir, après un apéro en terrasse avec plein d’amis, elle va manger un burger frites dans un resto ultra tendance #foodporn #burger

En rentrant chez elle, elle immortalise le couché de soleil sur les toits de Paris, c’est magnifique #paris #parisjetaime

Avant de dormir elle souhaite une bonne nuit aux instagrameuses qui suivent sa vie en leur envoyant une pensée philosophique #latergram #quote

Enchantée par tant de félicité, elle ferme les yeux en rêvant à la couleur de la tasse qu’elle choisira demain pour son petit déjeuner #lifestyle