mardi 16 septembre 2014

Une jolie rencontre


J’ai d’abord connu Isis au hasard de mes errances sur le net.
Elle tient un blog sur les quadras qui ressemble aux discussions qu’on peut avoir avec sa meilleure amie. Elle y parle de mode, de mecs, de boulot, de ses rêves, de ses espoirs…
J’ai tout de suite aimé la simplicité de son ton, sa spontanéité et son brin de folie ! Son blog est vite devenu mon rendez-vous quotidien de bonne humeur !

Et puis un jour on s’est rencontrées « dans la vraie vie » et ces impressions se sont confirmées. J’ai découvert une personnalité attachante, directe, sans fard ni blabla.

Isis aime parler des autres. Les rencontres, les échanges, je crois que c’est son moteur dans la vie. Alors quand elle m’a proposé de publier un texte sur son blog, j’ai eu envie d’aborder un sujet qui me tient à cœur mais que je n’ai jamais osé évoquer ici.

Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse le découvrir là.

lundi 1 septembre 2014

5 bonnes raisons d’aller aux Rencontres de la photographie d’Arles

Cet été, je suis allée quelques jours à Arles pour les Rencontres de la photographie.
C’est la deuxième année que j’y allais et c'est toujours le même ravissement. Quel bonheur de passer quelques jours au rythme d’une petite ville du sud (ce qui inclut obligatoirement des siestes et un verre de rosé ;-) tout en visitant tranquillement des expositions inspirantes dans des lieux chargés d’histoire !
Voici 5 bonnes raisons d’y aller.

La ville
Arles est à seulement 3h30 de TGV de Paris, la distance idéale pour s’échapper un petit week-end.
La ville en elle-même ne manque pas d’intérêt : son centre est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, on y trouve des monuments construits à l’époque Romaine comme le théâtre antique ou les arènes.
Sur place, il y a plein de petits hôtels de charme à tous les prix. La ville est très petite, quel que soit l’endroit où se situe votre hôtel, vous serez à moins de dix minutes à pieds du centre ville, c'est très pratique.
Et pour les fans de déco, il y a l’hôtel du Cloitre décoré par India Mahdavi (qu’on peut aussi visiter à défaut d’y séjourner) dont les prix ne sont pas excessifs. J’en parle ici, c’est un havre de paix et de raffinement.


La vie
Est-ce que j’ai vraiment besoin de vous décrire la vie dans la langueur d’une petite ville de Provence ? Entre se perdre dans le dédalle de ruelles ombragées qui longent le Rhône, s’attarder aux terrasses des nombreux petits restaurants, se laisser bercer par le son des grillons et visiter les lieux et les monuments, on ralentit, on déconnecte très vite et on ressent une vraie douceur de vivre. 

L’organisation des expositions
Ce qui m’a tout de suite plu dans les Rencontres de la photographie c’est l’organisation : comme il y a plus de 50 expositions à travers la ville, il n’y a aucune attente nulle part, aucune bousculade, tout est très fluide ! On a vraiment le plaisir d’aller librement d’une exposition à une autre comme bon nous semble. C’est très appréciable !

Au niveau des tarifs, c’est très raisonnable. Il existe un forfait toutes expositions à 36€ ou on peut payer chaque visite 3,50€.
Mais attention, bon plan mentionné nulle part : deux visites guidées sont proposées tous les jours et ces visites ainsi que l’entrée aux expositions sont étonnamment gratuits ! De cette façon, vous avez accès à toutes les expositions sans payer. Les horaires et lieux de rdv de ces visites guidées sont affichés aux espaces billetterie. Il n'y a aucune inscription, c'est on ne peut plus simple !

Eglise des Trinitaires
Les lieux d’exposition
Les expositions se déroulent dans les lieux publics de la ville : bâtiments municipaux, églises, chapelles, mais aussi dans d’autres sites surprenants comme les anciens ateliers de la SNCF, une friche industrielle un peu à l’écart de la ville, qui me saisit à chaque fois par la force qu’il se dégage de la grandeur du lieu.
Toute la magie et la beauté de ces Rencontres ce sont ces accrochages qui dialoguent avec le patrimoine historique et industriel de la ville ! Croyez-moi, le fait de contempler des œuvres dans ces lieux « habités » décuple le plaisir de la découverte.  


Anciens ateliers SNCF

Cette année, des expositions avaient lieu pour la première fois dans les anciens locaux du Crédit Agricole, le « Bureau des Lices ». Les bureaux défraichis étaient plongés dans le noir  pour ne pas que l’environnement ne pèse trop sur la lecture des œuvres. La visite s’apparentait à un lent cheminement dans un labyrinthe de couloirs sombres où, muni  d’une lampe, chacun éclaire lui-même les œuvres qu’il souhaite voir. C’était une vraie expérience !

Les artistes exposés
Il y a en pour tous les goûts : à la fois des valeurs sures (comme Araki, David Bailay ou Richard Avedon cette année), des photographes moins connus (comme l’acteur français Vincent Perez) et des débutants.
Et tout type de photo : reportage, mode, publicitaire, artistique…

Pour ma part j’ai adoré :

  • Les obsessions des artistes présentés dans la Collection Walter. J’ai particulièrement aimé observer « en vrai » les clichés dérangeants du japonais Araki (Espace Van Gogh)
  • L’impertinence et la fraicheur des deux jeunes artistes français Mazaccio & Drowilal qui questionnent le concept de « L’instant décisif » en photographie cher à Henri Cartier Bresson (Cloître Saint-Trophime)
  • L’imaginaire facétieux et surréaliste du photographe espagnol Chema Madoz (Magasin électrique)
  • Les compositions déroutantes sur la mémoire des lieux de l’israélienne Ilit Azoulay, un des Prix découverte (Atelier de chaudronnerie)
Chema Madoz et Araki

Voilà, j’espère que je vous aurai donné envie d’y aller l’année prochaine ou pourquoi pas, un week-end de septembre.
Et ce n'est pas nécessaire de s’y connaître en photographie, allez-voir ce qui vous attire ! Poussez les portes, découvrez un univers, une démarche et laissez-vous emporter par la magie du lieu et les émotions que cela vous inspire !

Les Rencontres Internationales de la photographie à Arles, jusqu’au 21 septembre 2014.